En Eldador les troupes ont été rappelée dans l’intérieur des terres, et les soldes distribuées. Pourtant elles ont été fortement baissées (exception faite pour les troupes d’élites qui comme toujours ont bénéficié de forts revenus). La colère commence à faire gronder les « feux de camps », les troupes n’acceptent plus de sacrifier leur vie pour un général qui ne pense pas à eux. La révolte s’organise et de nombreuses réunions se font en secret dans des tentes. Les chefs de cette rébellion ne veulent que le changement de général.
En falien on fête une fausse victoire décrétée par un conseil de guerre tentant de remotiver les troupes. Les garnisons ont légèrement faiblies dans les postes frontières situés dans les plaines d’Orochia. La liesse a gagné les villes, et le peuple plus heureux ne pense plus à la haine ancestrale. Les généraux, ne se retrouvant pas devant l’effet escompté, décident de renforcer la police secrète déjà mise en place, pour éviter la diffusion de la drogue à bas prix et de l’alcool qui atténuent les réflexes guerriers. De nombreuses personnes de confiances sont recrutées.
L’absence des deux chefs respectifs se fait de plus en plus sentir. Ils n’ont tous deux pas fait apparition depuis environ un an. En Eldador on soupçonne les hauts généraux de s’en être pris à leur chef, ce qui attise d’autant plus la rébellion, en Falien une politique de plus en plus sévère fait croire que leur chef a honte de ses sujets et que c’est pour cette unique raison qu’il ne se montre plus. Dans les deux pays la situation semble s’envenimer, et les responsables qui tiennent alors les rênes sont de plus en plus menacés. Pourtant une échappatoire semble s’ouvrir : la fontaine est encore devenue plus puissante. Une information qui pourrait aussi bien mettre l’ordre qu’apporter l’anarchie, c’est pourquoi tous ceux qui sont au courant la garde sous leur manche.
Dans les deux clans on assiste à l’arrivée d’une nouvelle religion encore très peu connue qui ne touche que les amateurs de drogues et d’alcool.